Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Bourse Entreprise

La société « Paysagement Communautaire » : coupable de harcèlement et de surfacturation des clients


Une entreprise d’aménagement paysager, située à Saint-Jean-sur-Richelieu en Montérégie, a été reconnue coupable de harcèlement téléphonique pour obtenir de l’argent et d’avoir facturé des services jamais demandés par les clients.

• Lire aussi : Méfiez-vous des faux vendeurs de bois de chauffage

• Lire aussi : Un senior volé 433 000 $ : un ancien employé de banque écope de 30 mois

Mario Cloutier et Valérie Côté sont à la tête de la société numérotée 9095-6103 Québec inc., mieux connue sous le nom de « Paysagement Communautaire ».

Capture d’écran du Facebook de l’entreprise « Paysagement Communautaire »

Le couple se revendique « pionnier de l’arrosage biologique des pelouses au Québec ». Leur entreprise ne le fait cependant pas pour sa spécialité, mais plutôt pour ses pratiques douteuses qui lui valent une amende de 4 861 dollars, a révélé mardi l’Office de protection du consommateur (OPC).

« L’Office leur reprochait d’avoir facturé des traitements de pelouse à un consommateur qui ne les avait pas demandés, en mai 2019 à Mont-Saint-Hilaire. Paysagement Communautaire a également été condamné pour avoir harcelé en vue d’obtenir une somme d’argent», écrit l’organisme dans un communiqué.


Valérie Côté et Mario Cloutier, fondateurs de l'entreprise « Paysagement Communautaire ». En arrière-plan, une photo faisant la promotion de l'entreprise qui a été reconnue coupable, entre autres, de harcèlement téléphonique incessant.

Portrait du couple Valérie Côté et Mario Cloutier, fondateurs de l’entreprise « Community Landscape »

Courtoisie

L’OPC précise que le harcèlement a pris la forme d’« appels téléphoniques incessants » à un résident de Greenfield Park. Ce dernier a subi cette épreuve pendant près de six mois, de juin à novembre 2019.

Voir ci-dessous une annonce de la société « Paysagement Communautaire »
Plusieurs plaintes et poursuites

Paysagement Communautaire a été reconnu coupable de ces infractions par le tribunal en juillet dernier.

Selon les informations transmises à Journall’entreprise de Mario Cloutier et Valérie Côté est visée par au moins 30 plaintes auprès de l’OPC depuis 2021. La nature de celles-ci concerne des problèmes de facturation, la non-conformité d’un service ou encore des pratiques trompeuses.

L’OPC rapporte que cinq mises en demeure ont été envoyées au commerçant depuis 2021. Au moins huit poursuites à la Cour des petites créances ont également été déposées contre l’entreprise d’aménagement paysager.


Valérie Côté et Mario Cloutier, fondateurs de l'entreprise « Paysagement Communautaire ». En arrière-plan, une photo faisant la promotion de l'entreprise qui a été reconnue coupable, entre autres, de harcèlement téléphonique incessant.

Capture d’écran du site Paysagecommunautaire.com

Des clients rouges de colère

Plusieurs dizaines de Québécois, mécontents de leur contrat, ont d’ailleurs mis en garde la population sur les réseaux sociaux contre l’entreprise qui dessert des dizaines de villes à travers la province.

« J’ai confié un contrat à Paysagement Communaunaire pour traiter ma pelouse. Résultat : ma pelouse n’a jamais été aussi moche et pleine de mauvaises herbes depuis 53 ans. Attention », a écrit l’un d’eux.

LE Journal a contacté Mario Cloutier et Valérie Côté pour une demande d’entrevue, mais notre demande est restée sans réponse.

▶ Paysagement Communautaire utilise également ces autres dénominations sociales : « 9095-6103 QUÉBEC INC. », « Journées Collectives Gazon Vert » et « Journées Collectives Paysagement Communautaire ».

Avez-vous des informations à nous partager sur cette histoire ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

journaldemontreal-boras

Photo de Jeoffro René

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page