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Nouvelles locales

La playlist QUB musique : sorties du 15 juillet 2022


Quoi écouter à travers toute la nouvelle musique? Charles Laplante et Mélissa Pelletier de QUB musique rappellent 5 incontournables !

Spécial – Lizzo****

Sortez de là… Lizzo est là ! Dans un grand élan d’amour-propre, l’auteur-compositeur-interprète, rappeur, flûtiste et militant contre la grossophobie et pour la communauté LGBTQ+ tape dans le mille avec 12 oreillettes. Cœurs en peine, ou épaules qui ont besoin d’un petit coup d’encouragement, cet opus est fait pour vous. On s’en doutait déjà quand on a entendu la chanson titre Spécial, où la voix puissante de l’artiste souligne à grands traits l’importance de s’aimer. Et que dire du succès À propos de putain de temps, dans les mêmes eaux, devenir LA chanson de l’été ? Au fil de l’éblouissant quatrième album aux sonorités pop, hip-hop, r&b et soul, Lizzo saupoudre ses morceaux de clins d’œil amicaux : à Les filles Beastie Boys sur Grrrlsà Doo Woop (cette chose) de Lauryn Hill sur Rompre deux foisà Jaune de Coldplay sur le jeu Jeu froid… Vous l’aurez compris : c’est l’amour qui l’emporte – et haut la main à part ça – dans cette nouvelle offre. Et dans ce monde en crise, Lizzo nous invite à faire le plein. (Mélissa Pelletier)

Avec son troisième album solo, le leader de SUUNS a fait appel au quatuor Molinari pour nous offrir la bande originale d’un film qui n’existe pas. Il s’agit essentiellement d’arrangements de musique de chambre contemporaine qui se fondent naturellement dans l’univers couvert de synthétiseurs de Shemie. Si l’ensemble est intimidant au premier abord, la sensibilité pop de l’auteur-compositeur nous atteint rapidement et donne un sens au chaos délibéré qui ponctue l’œuvre. Il ne vous reste plus qu’à fermer les yeux pour profiter de l’univers rétro futuriste proposé ! (Charles Laplante)

L’autre côté de l’imaginaireInterpol ***1/2

Les années s’écoulent plutôt bien sur le groupe post-punk, toujours capable de nous proposer des mélodies qui collent à nos oreilles. Si le plus répétitif, presque hypnotisant, Dans la nuit, Greenwich et grand hôtel nous embarque un peu trop sur le fil de ce septième album sombre et introspectif, à tel point qu’on ne le suit plus vraiment, ils sont bien dépassés par le moins prévisible Fables, Monsieur Crédit et Quelque chose a changé. Mention spéciale au piano, qui trouve une place intéressante sur cet opus, ainsi qu’à la voix de Paul Banks qui explore de nouveaux territoires plus émotionnels. Une brique pertinente ajoutée à un bâtiment qu’Interpol n’a décidément pas fini de construire. (Mélissa Pelletier)

Tout ce qu’il a fallu, c’était une chanson guitare-voix, Café, pour propulser Beabadoobee vers le succès. Après un premier album pop-grunge intéressant, l’artiste britannique nous présente de nouvelles facettes de son univers. Dès la première écoute de cette offre résolument plus pop, vous aurez peut-être l’impression de replonger dans vos amours (et émotions douloureuses) d’adolescents. Comme dans un film d’horreur, certains pourraient même vouloir prévenir la protagoniste de ce qui l’attend. Pourtant impossible à travers les chansons qui défilent, sans beaucoup d’éclat. Ce n’est que dans quelques pièces, y compris la 10:36 et Parler, qu’on retrouve le côté plus grungy de l’artiste, confirmant qu’elle n’a rien perdu de son premier amour… Mais qu’elle part définitivement ailleurs. (Mélissa Pelletier)

Clairement, la concision et la simplicité sont des concepts qui restent largement ignorés par le groupe de Conrad Keely et Jason Reece. Sur cette ration plus que généreuse de 22 chansons, les musiciens passent de la pop orchestrale au punk rock furieux en enfilant ballades folk et morceaux de hard rock alternatif. Les fans de longue date trouveront certainement leur bonheur, mais ce onzième album n’est clairement pas une porte d’entrée facile pour le néophyte intéressé. Le titre de l’album, qui rend hommage à l’album le plus chargé d’Oasis (Sois ici maintenant), est sans doute là pour nous dire que le voyage sera un peu long. (Charles Laplante)

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