La Ligue professionnelle de hockey féminin recrute le talent des joueuses albertaines

Deux joueuses de hockey de l’Alberta ont été sélectionnées pour se joindre à la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), une nouvelle organisation qui se distingue par les précédents qu’elle crée pour les athlètes féminines.
Après avoir joué au hockey professionnellement pendant trois ans à Jönköpingen Suède, Jess Healeyd’Edmonton, était l’un des 90 joueurs sélectionnés lundi pour jouer dans le LPHF.
Le joueur de 26 ans rejoindra la franchise de Boston pour la saison inaugurale de la ligue.
J’ai été assez surpris de voir mon nom sur la liste.
» dit l’athlète d’Edmonton. Il y a tellement de bons joueurs en compétition, donc c’est vraiment un bon sentiment.
La nouvelle ligue comprend six équipes, dont trois sont basées au Canada, à Toronto, Montréal et Ottawa.
Les équipes disputeront une saison de 24 matchs à partir de janvier 2024.
Les équipes sélectionnées participeront à des camps d’entraînement en novembre, mais pour l’instant, Jess Healey savourer le moment présent.
C’est encore difficile pour moi de croire
elle dit. C’est un grand honneur d’avoir été sélectionné.
L’entraîneur-chef du hockey féminin Dinosaures de l’Université de Calgary, Carla MacLeoda été embauché comme entraîneur-chef de la franchise d’Ottawa.
Ce dernier a passé deux ans à la tête du programme de Dinosaures au cours de laquelle elle a mené son équipe à une fiche globale de 22-26.
Carla MacLeod de Calgary a été nommée entraîneure-chef de l’équipe LPHF d’Ottawa pour la saison inaugurale de la ligue.
Photo : capture d’écran
Émérance Maschmeyer est un autre joueur de l’Alberta qui a été embauché avec la franchise LPHF d’Ottawa, à titre d’agent libre avant la séance de repêchage
Le natif de Bruderheim, Alberta, est un gardien de but qui a remporté une médaille d’or avec Équipe Canada aux Jeux olympiques de 2022 à Pékin. Elle a signé un contrat de trois ans avec la ligue.
Améliorer les pratiques des ligues de hockey féminin
Contrairement aux autres ligues de hockey professionnel féminin, les joueuses du LPHF ont conclu une convention collective qui leur garantit un salaire minimum de 35 000 dollars américains.
L’accord garantit également un salaire annuel moyen obligatoire de 55 000 $ US pour chaque équipe, ainsi qu’une protection salariale pour le congé de maternité.
L’année dernière, 2,7 millions de personnes au Canada ont regardé le match pour la médaille d’or olympique à Pékin entre les équipes de hockey féminin canadien et américain. L’Athlétisme a rapporté que le match avait attiré en moyenne 3,54 millions de téléspectateurs aux États-Unis, soit plus que n’importe quel match aux États-Unis. LNH télévisé dans le pays lors de la saison 2021-2022.

Emerance Maschmeyer, de l’Alberta, qui a remporté une médaille d’or avec Équipe Canada aux Jeux olympiques de Pékin en 2022, a été signée par la franchise de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) d’Ottawa.
Photo : Getty Images / Derek Leung
Il y a clairement une demande pour (le hockey féminin)
indique la présidente de l’association de hockey mineur féminin Hockey féminin de Calgary, Amber Carney. Nous parlons déjà de (LPHF) dans les patinoires : les coachs en parlent et les filles aussi.
Elle explique que de nombreuses filles qui jouent au hockey à Calgary aspirent à jouer au niveau universitaire ou olympique et voudront désormais jouer professionnellement au Canada dans une lignée comme leurs joueuses préférées, notamment LPHF.
Ambre Carney croit que ce n’est qu’une question de temps avant que davantage de joueurs albertains fassent leurs débuts dans la ligue.
Vous voyez toutes ces filles passionnées par le hockey. Ils mangent, dorment et respirent le sport
elle dit. La réalité est qu’ils seront, un jour ou l’autre, l’un de nos joueurs.
Avec les informations de Brendan Coulter
canada-lapresse