La Grande-Bretagne répond à l’accusation d’attaque de Nord Stream – RT World News

Londres nie être à l’origine du sabotage du pipeline, rejetant l’affirmation de la Russie comme une « histoire inventée »
Le Royaume-Uni a réfuté l’accusation de la Russie d’avoir orchestré une attaque contre les pipelines Nord Stream en mer Baltique. La déclaration est intervenue quelques heures après que Moscou a affirmé que la Royal Navy était impliquée dans les explosions.
Écrivant sur Twitter samedi, le ministère britannique de la Défense a affirmé que Moscou « recourt au colportage de fausses déclarations d’une ampleur épique » dans le but de détourner la communauté mondiale de « leur gestion désastreuse de l’invasion illégale de l’Ukraine ».
Le ministère a ensuite dénoncé l’accusation comme une « histoire inventée » qui « en dit plus sur les arguments en cours au sein du gouvernement russe que sur l’Occident. »
Pendant ce temps, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a signalé que Moscou avait l’intention d’attirer l’attention de la communauté mondiale et du Conseil de sécurité de l’ONU sur « une série d’attaques terroristes contre la Russie dans la mer Noire et la mer Baltique » et à l’implication de la Grande-Bretagne dans l’affaire.
Plus tôt samedi, le ministère russe de la Défense a allégué que des agents de la Royal Navy « participé à la planification, au soutien et à la mise en œuvre » le complot visant à détruire les principaux gazoducs Nord Stream. Elle n’a fourni aucune preuve directe à l’appui de son affirmation.
Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé plus tôt que l’OTAN avait mené un exercice militaire au cours de l’été qui comportait l’utilisation intensive de « équipements hauturiers »‘ près de l’endroit où les explosions sous-marines se sont produites.
Les gazoducs, qui ont été construits pour acheminer le gaz naturel russe directement vers l’Allemagne, ont brusquement perdu de la pression le 26 septembre, à la suite d’une série d’explosions sous-marines au large de l’île danoise de Bornholm.
Vous pouvez partager cette histoire sur les réseaux sociaux :
RTEn