la gauche entend renforcer ses groupes respectifs

Des sénateurs de gauche lors d’un vote à main levée à la Chambre haute en mars dernier. Xose Bouzas / Hans Lucas via Reuters Connect
Communistes, socialistes et écologistes font face à la dissidence mais ciblent les 100 élus.
Vendredi, avec sa colistière Monique Lubin, le socialiste Éric Kerrouche aurait dû visiter 98% des quelque 327 communes landaises. Deux choses l’ont marqué lors de sa deuxième campagne dans un département rural au littoral littoral en plein développement : « Une expression parfois très agressive d’exigences envers les élus et des attentes déçues de l’Etat. » De quoi sérieusement l’inquiéter. Car ce sénateur, également secrétaire national du PS et proche d’Olivier Faure, estime qu’au-delà du seul Sénat« ces élections dresseront un tableau éloquent de la situation politique dans les territoires à deux ans des élections départementales et municipales, qui seront elles-mêmes une primaire sur la route de l’Élysée, à un an seulement de 2027 »… La croissance du vote « du rejet » incarné par le RN est, dit-il, « dans toutes les têtes ».
Partant de ce constat partagé, la gauche au Sénat – socialistes, écologistes et communistes confondus – espère renforcer ses groupes respectifs et donc…
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