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La France va autoriser les stations-service à vendre du pétrole à perte pour lutter contre l’inflation

La France s’apprête à assouplir une loi de 1963 interdisant la vente de pétrole à perte afin de lutter contre l’inflation, alors que les prix à la pompe oscillent autour de deux euros le litre.

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La Première ministre Elisabeth Borne a déclaré que le gouvernement permettrait aux stations-service de vendre du pétrole à perte pendant quelques mois afin de leur permettre de baisser leurs prix.

« Avec cette mesure inédite, nous obtiendrons des résultats tangibles pour les Français sans subventionner le carburant », a-t-elle déclaré dans un entretien au journal Le Parisien publié ce week-end.

Les entreprises devraient contribuer à réduire le coût du pétrole, a-t-elle déclaré, défendant la décision du gouvernement de refuser une nouvelle réduction, comme il l’a fait l’année dernière.

« La responsabilité de l’Etat est aussi de réduire son déficit et sa dette », a déclaré Borne.

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré qu’autoriser la vente à perte du pétrole pourrait potentiellement faire baisser le prix de 50 centimes le litre, a-t-il déclaré à la radio RTL, tout en prévenant : « nous ne disons pas que l’essence va baisser à 1,40 euro (le litre) dans toutes les stations pendant six mois ».

Sous la pression du gouvernement, TotalEnergies, qui gère 3 400 stations-service, soit un tiers du total en France, propose des rabais sur son essence et s’engage à maintenir les prix en dessous de 1,99 euro le litre au-delà de fin 2023.

Mais les stations indépendantes affirment qu’il ne sera pas possible de rester en activité si elles vendent du pétrole à perte.

« Pour nous, les pompistes, il est hors de question de vendre à perte », a déclaré à l’AFP Francis Pousse, qui représente 5.800 stations-service au sein du syndicat Mobilians.

Les stations-service ne réalisent déjà qu’une ou deux cents bénéfices par litre d’essence vendu, a-t-il déclaré, avertissant que la décision de permettre aux autres de vendre à perte ne profiterait qu’aux hypermarchés, qui peuvent compenser le coût en incitant les gens à venir acheter dans leurs magasins. autres choses.

Il a déclaré que ses membres dépendent des ventes de pétrole pour jusqu’à cinquante pour cent de leur chiffre d’affaires.

« S’ils vendent à perte, je leur donne trois mois (pour survivre) », a-t-il déclaré.

(avec AFP)

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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