La France compte près de 400 décès supplémentaires lors de la canicule du mois d’août

L’agence Santé Publique France (SPF) a indiqué dans un communiqué que selon ses estimations préliminaires, il y aurait eu « près de 400 décès supplémentaires, soit une augmentation de 5,4 pour cent » lors de la canicule du mois d’août qui a frappé le pays.

Le communiqué publié mercredi fait état de la canicule de fin d’été – la troisième de l’été – qui a duré du 11 au 26 août en France, touchant 52 des 96 départements de la métropole.

Au cours de la période de 15 jours, 19 départements français ont été placés en alerte rouge, le niveau d’alerte le plus élevé émis par Météo France, le service national de prévision météorologique français.

Certaines régions françaises ont connu des niveaux de surmortalité plus élevés que d’autres : la région Auvergne-Rhône-Alpes a enregistré 169 décès de plus qu’elle ne l’aurait fait en période non caniculaire. La Nouvelle-Aquitaine (qui contient Bordeaux) en a enregistré 120.

SPF a indiqué que l’équivalent de 46,3 pour cent de la population française vivait dans une zone touchée par la canicule du mois d’août et a noté que « les personnes âgées de 75 ans et plus constituaient la tranche d’âge la plus touchée ».

Ils ont ajouté qu’aucun accident mortel du travail n’a été signalé pendant la canicule.

Par rapport aux première et deuxième vagues de chaleur, la troisième a connu un niveau de surmortalité plus élevé. Durant la canicule du 7 au 13 juillet, les autorités de santé publique ont dénombré 80 décès de plus qu’en période non caniculaire et deux accidents du travail mortels.

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Lors de la deuxième canicule, du 17 au 26 juillet, il n’y a eu « pas de surmortalité au niveau national ».

SPF précise néanmoins que les résultats sont encore préliminaires et que l’estimation du nombre de décès excédentaires « ne reflète pas l’intégralité de l’impact de la chaleur sur la santé ».

Plus tard cet automne, les autorités de santé publique françaises devraient publier une évaluation consolidée montrant l’ensemble des impacts sanitaires des chaleurs extrêmes et du niveau d’exposition de la population française au cours de l’été 2023.

Durant tout l’été 2022 – qui a été marqué par trois canicules – le SPF a enregistré 2 816 décès supplémentaires. Durant les périodes de canicule de 2022, les visites aux urgences ont doublé.