la culture est, après le sport, le domaine le plus valorisé par les entreprises

Plus d’un tiers des entreprises mécènes en France interviennent dans le domaine culturel, en pleine expansion.
Les entreprises françaises investissent de plus en plus dans le mécénat culturel. C’est « un champ d’action qui se développe, notamment auprès des TPE-PME (Très petites et moyennes entreprises) », selon un baromètre dévoilé le 24 novembre 2022 par l’association Admical. Ainsi, 37%, soit « plus d’un tiers des entreprises mécènes » ont investi dans le secteur culturel contre « contre 26% en 2019 ». Après le sport, c’est la culture qui les intéresse le plus.
Au total, les dons alloués par les entreprises dans le cadre de leurs opérations de mécénat se sont élevés à 3,6 milliards d’euros en 2021, en légère hausse par rapport à l’année précédente.
.
Le baromètre du mécénat Admical 2022 est disponible ! ✔
Retrouvez l’édition complète avec sur notre site ➡️ https://t.co/kX0Hwwroec pic.twitter.com/o2mUtnhaSI— ADMICAL (@ADMICAL) 24 novembre 2022
Le spectacle vivant (théâtre, danse, opéra et cirque) et la musique sont les domaines où les entreprises investissent »En priorité » et le plus. Près des deux tiers d’entre eux ont consacré moins de 10 000 euros à leurs opérations de mécénat culturel. Ces budgets sont largement alloués, à hauteur de 48 %, à la diffusion (présentation d’œuvres au public, expositions, spectacles et concerts) et 35 % à la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel (transmission).
La politique de mécénat culturel est souvent guidée, en premier lieu, par « le goût personnel du dirigeant ou l’histoire de l’entreprise » puis par le souhait de « participer à l’attractivité d’un territoire en soutenant la vie culturelle ». Notez que « un tiers des mécènes culturels sont aussi des mécènes culturels ». Les contreparties reçues par les entreprises ont bénéficié à 70% de leurs salariés en 2021.
La crise sanitaire a eu un impact sur la politique de mécénat d’un tiers des entreprises. Résultat : la moitié d’entre eux ont réduit leur budget. C’est le secteur culturel qui a le plus souffert avec une baisse de 20% contre 14% pour le sport. Cependant, les entreprises pensent que « la crise est derrière eux » et « être plus optimiste » pour « les deux prochaines années ».
Grb2