la crise économique frappe la classe moyenne, qui peine à se nourrir

En Tunisie, la crise est visible et l’alimentation devient un défi, lundi 25 juillet. Une femme, jeune retraitée, dispose d’un budget de trois euros pour ses courses quotidiennes. « La situation économique n’a jamais été comme ça, on ne comprend plus rien à ce qui se passe», constate-t-elle. De nombreuses personnes issues de la classe moyenne tunisienne sont au bord de la précarité. Un homme arrête d’acheter du poisson. Les prix des produits de première nécessité n’ont cessé d’augmenter. l’huile d’olive et 17,9% pour les fruits.

Dans le même temps, le chômage en Tunisie s’élève à 18,4% au niveau national et 42% chez les jeunes. Ahmed Sghiri, ingénieur industriel, a perdu son emploi et est devenu vendeur de café ambulant. De nombreux diplômés décident de quitter leur pays pour chercher du travail à l’étranger. La guerre en Ukraine, la baisse du tourisme et l’instabilité gouvernementale ont plongé la Tunisie dans le surendettement. Un prêt de quatre milliards de dollars du FMI est en cours de négociation.