La crise du prêt-à-porter s’étend au haut de gamme

DÉCRYPTION – SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot, Fursac) dit souffrir de l’inflation et du ralentissement de la croissance.
L’avertissement n’augure rien de bon. Victime à son tour d’une consommation atone, SMCP, maison mère de Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac, a revu à la baisse ses prévisions de résultats annuels. Cet avertissement surprend autant qu’il inquiète. Fin juillet, le groupe avait déclaré profiter de« une bonne dynamique »tant en Asie qu’en Europe.
Même si les marques milieu de gamme traversaient un enfer, placées en redressement judiciaire (comme Kookaï, Ne m’appelez pas Jennyfer ou Naf Naf), voire liquidées (Camaïeu, Cop.Copine, etc.), le segment beaucoup plus haut de gamme du secteur Le « luxe accessible », dont SMCP est un acteur majeur, est resté droit dans ses bottes. « Depuis fin juillet, les conditions de marché se sont dégradées, avec un ralentissement de la croissance en Europe dans un environnement inflationniste durable comme en France, explique le groupe. Là Consommation chinoise n’a, quant à elle, pas suivi la trajectoire attendue.»
Problème de gouvernance
Ces deux marchés sont fondamentaux : la France, berceau historique…
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