Guillaume Meurice comparaît en audience libre devant la police après son sketch polémique sur Benyamin Netanyahu
L’humoriste Guillaume Meurice a été interrogé par la police, mardi 21 novembre, dans le cadre d’une enquête pour incitation à la haine et injure publique aggravée, a informé le parquet de Nanterre à l’Agence France-Presse, à la suite d’un sketch réalisé sur des émissions françaises. L’Inter, ce qui lui vaut des accusations d’antisémitisme.
« L’audience libre qui a eu lieu aujourd’hui s’inscrit dans le cadre d’une enquête ouverte (…) pour incitation à la haine et injure publique aggravée, suite à une plainte de l’EJE (Organisation juive européenne) en date du 6 novembre »a détaillé le procureur.
Guillaume Meurice a publié mardi dans X l’en-tête du procès-verbal de sa convocation par la police judiciaire parisienne, commentant : « C’est l’histoire d’un gars… qui fait des blagues en 2023. »
Le 29 octobre, l’humoriste a qualifié sur France Inter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « une sorte de nazi mais sans prépuce ».
Avertissement mais pas licenciement
Son employeur l’a puni d’une » avertissement « mais la directrice générale de Radio France, Sibyle Veil, a déclaré dans une interview à la tribune du dimanche ne pas avoir voulu le licencier, car » Non mon« Envoi d’un signal que certains auraient été prompts à exploiter ».
L’affaire a été saisie fin octobre par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique (Arcom).
Le dernier épisode de l’émission « Le Grand Dimanche Soir » de Charline Vanhoenacker, où Guillaume Meurice est chroniqueur, n’a pas été enregistré en public comme d’habitude, en raison des menaces de mort reçues par l’équipe. Dimanche dernier, l’émission n’a pas été diffusée en raison de problèmes de santé du journaliste et présentateur belge.
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