GNL Québec : une entente pour exporter du gaz naturel vers l’Ukraine

L’entreprise GNL Québec, basée au Saguenay, a conclu une entente avec l’Ukraine pour lui fournir, d’ici 2027, du gaz naturel liquéfié et de l’hydrogène liquide.

Une entente de principe a été conclue entre Symbio Infrastructure, société mère de GNL Québec, et la société par actions nationale Naftogaz d’Ukraine, pour l’achat de gaz naturel liquéfié et d’hydrogène liquide vert du Québec, le 5 juin à Washington.

Cela a été annoncé vendredi dans un communiqué de presse de Symbio Infrastructure. « Cet accord est une étape importante dans la transition de l’Ukraine vers divers approvisionnements énergétiques du monde entier », a déclaré Naftogaz d’Ukraine.

Le fondateur et président de Symbio Infrastructure a pour sa part promis de fournir à l’Ukraine une énergie compétitive qui « réduira considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre en remplaçant les sources d’énergie plus émettrices utilisées en Europe comme le charbon », notamment.

Un projet pourtant rejeté à ce stade

Pour ce faire, Symbio Infrastructure a rappelé les détails de son projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel d’Énergie Saguenay, par l’intermédiaire de l’entreprise GNL Québec. Avec l’objectif de liquéfier et d’exporter 10,5 millions de tonnes ou 15 milliards de mètres cubes de gaz naturel propre par an vers l’Europe.

Pour rappel, ce projet d’usine a cependant été rejeté par le gouvernement Legault en juillet 2021. L’entreprise GNL Québec ne respecterait pas, par ce projet, les conditions du gouvernement en matière de lutte contre la crise climatique et d’acceptabilité. social. Une position que le gouvernement n’a pas souhaité remettre en question, y compris dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le gouvernement du Canada a également rejeté ce projet.

L’ancien premier ministre du Québec et candidat à la direction du Parti conservateur du Canada Jean Charest aimerait, pour sa part, favoriser la relance de GNL Québec, apprenait-on en avril dernier.