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Ginette Vézina et Henri Jacob décorés de l’Ordre de Val-d’Or


La Ville de Val-d’Or a souligné le parcours exceptionnel de Ginette Vézina et Henri Jacob en les décorant de l’Ordre de Val-d’Or, mardi soir.

Ils deviennent les 8e et 9e Valdoriens honorés depuis la création de cette reconnaissance en 2018.

Issue du milieu scolaire, Ginette Vézina multiplie depuis plusieurs années son implication bénévole, tant dans les domaines de la culture, des personnes âgées que de la santé. Elle a notamment travaillé au sein du Centre des expositions de Val-d’Or, du Salon du livre, du Mouvement Albatros et de la Maison de la Source Gabriel.

La mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour, a remis un bouquet de fleurs à Ginette Vézina lors de la cérémonie.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Depuis 6 ans, elle anime des séances d’entraînement physique pour les seniors à la Forêt Récréative.

Mon amour de l’implication s’est développé au fil du temps, en suivant la courbe de ma vie d’enseignante, dit-elle. Grâce à mon implication, j’ai beaucoup appris et développé mon potentiel. La passion est revenue. Elle me sort de ma zone de confort et va plus loin.

Ginette Vézina s’est dite émue par l’hommage qui lui a été rendu, affirmant reconnaître toute la signification de cette reconnaissance.

Cette petite médaille contient une part de toutes les personnes qui sont intervenues auprès de moi, qui m’ont façonné et m’ont permis d’être ce que je suis. Je vois des sourires, des larmes, beaucoup d’événements. Cela a une grande valeur pour moi à ce niveauElle ajoute.

Ginette Vézina et Henri Jacob posent ensemble face à la caméra.

Les lauréats 2023 de l’Ordre de Val-d’Or, Ginette Vézina et Henri Jacob.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Pas habitué aux tapes dans le dos

Militant environnemental depuis 50 ans, Henri Jacob a notamment cofondé Action boréale en 2000 et le Regroupement écologiste Val-d’Or et Environs, en 1997. En plus de tous ses combats pour préserver la faune, la flore et les écosystèmes, il est l’un des les artisans du sentier de l’École Buissonnière de Dubuisson.

Celui qui n’est pas étranger aux nombreuses bagarres avec les autorités municipales au fil des années dit avoir éprouvé des sentiments mitigés en apprenant l’honneur qui lui était réservé.

C’est particulier, parce que je n’ai pas l’habitude de recevoir des tapes dans le dos, dit-il. Mais c’est fantastique d’être reconnu dans ma propre région. C’est une première pour moi. J’essaie d’être fier de ce que je fais. J’essaie de faire de mon mieux et surtout de le faire avec les autres. Ce qui me rend fier, c’est de travailler avec des groupes, de convaincre les gens qu’il existe des moyens de faire un peu mieux, de mieux planifier et de mieux travailler.

Henri Jacob rappelle que la question de la survie du caribou forestier a été l’un de ses premiers combats à Val-d’Or, au milieu des années 1980. Toujours impliqué dans ce dossier 40 ans plus tard, il ne compte pas retirer de si tôt sa casquette de militant.

Je le porte depuis 50 ans, ce n’est pas à moi de l’enlever. Les gens me connaissent et savent que je vais continuer. Oui, je suis d’accord avec l’idée de travailler en collaboration avec les élus si c’est possible, mais sinon, on prend une autre voieconclut-il.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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