
Le dossier, géré par le groupe canadien Vermilion Energy à La Teste-de-Buch, est désormais entre les mains du préfet, qui doit prendre un arrêté d’autorisation ou de refus.
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La décision sème le doute sur la nécessité d’interdire progressivement l’exploitation des hydrocarbures en France d’ici 2040. Un projet controversé de forage pétrolier du groupe canadien Vermilion Energy à La Teste-de-Buch, près d’Arcachon (Gironde), a reçu lundi 20 novembre un avis favorable. après l’enquête publique, rapporte France Bleu Gironde.
Vermilion prévoit forer ces huit nouveaux puits pour «pour atteindre des réserves pétrolières jusqu’alors inexploitées» sur le site de Cazaux, où se trouvent déjà une cinquantaine de puits actifs, avec une production actuellement estimée à 1 500 barils/jour.
Au terme de l’enquête publique menée du 28 août au 26 septembre, le commissaire enquêteur a reçu 102 contributions, « reflète les préoccupations légitimes du public concernant les enjeux majeurs liés aux émissions de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique »on peut lire dans votre rapport (Lien PDF). si elle reconnaît « L’inquiétude a certainement augmenté » Après les incendies monstrueux de 2022 qui ont ravagé 7 000 hectares de la forêt de La Teste-de-Buch, le commissaire souligne qu’aucun riverain ne s’est déclaré. « grave dysfonctionnement » ou de «grande gêne» lié à la concession Cazaux.
EELV dénonce un « cynisme incroyable »
disant qu’il l’a fait « résumé de considérations générales sur l’avenir de l’extraction pétrolière en France » au-delà de 2040, le commissaire souligne également que « Le pétrole non produit en France serait sans doute importé à un coût environnemental bien plus élevé ».
L’avis rendu est critiqué par Vital Baude, conseiller régional Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui affirme « le cœur brisé, consterné ». « Cet argument, qui consiste à dire qu’on va créer des circuits courts pétroliers pour moins polluer, me paraît extrêmement cynique », a réagi l’élu, également conseiller municipal d’Arcachon. Le dossier est désormais entre les mains du préfet de Gironde, qui doit prendre un arrêté autorisant ou rejetant le projet.
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