Face aux défaillances des services publics, les Français entre colère et résignation
Un collectif de fonctionnaires s’alarme de la dégradation des services publics. ROMAIN PERROCHEAU / AFP
TÉMOIGNAGES – Dans les domaines de la santé, de l’éducation ou encore des transports, nombreux sont ceux qui s’inquiètent de la baisse de la qualité des services publics. Au point, parfois, de privilégier le privé.
« Nous aimerions avoir des prestations dignes des plus grands hôtels, sans débourser un centime» : à 33 ans, Charlotte entretient une relation d’amour et de haine avec les services publics français. Enceinte de son premier enfant, la jeune femme se dit très heureuse de profiter des infrastructures hospitalières pour son suivi de grossesse, mais elle accouchera tout de même dans une clinique privée. « Ce n’est pas parce que le public est moins bien, mais j’ai choisi le privé car l’idée d’être accompagné le grand jour par une personne choisie et non un inconnu me rassure.« , elle explique. A Paris, son cas est loin d’être isolé, plusieurs établissements privés étant en tête du nombre d’accouchements dans la capitale.
Comme Charlotte, de nombreux Français portent un regard critique sur les services publics français, tout en y restant attachés…
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