Étretat, victime de son succès, tente de limiter la surpopulation

Publié
Article écrit par

Étretat et ses majestueuses falaises de craie blanche, rendues célèbres par le peintre Claude Monnet, sont littéralement envahies chaque été. Cela suscite l’exaspération des riverains. Les autorités locales tentent de freiner le tourisme de masse.
Derrière ses célèbres falaises, la ville d’Étretat (Seine-Maritime) est envahie de touristes en été. Le front de mer est bondé de monde et des kilomètres de voitures sont garées. Les nuisances gênent de plus en plus les habitants. «Étretat c’est un peu comme une rose, y’a des épines, il faut s’y faire», s’amuse l’un d’eux. Encore une note que beaucoup «partir vivre ailleurs« .
Au cours des 20 dernières années, près de 400 résidents ont quitté la station balnéaire. Alors le maire (SE), André Baillard, a fait la guerre au tourisme de masse. Pour réguler la surpopulation, il a quelques idées, comme «ronds-points à chaque entrée d’Étretat« . »A partir de là, vous avez des signes qui disent [qu’]Étretat [est] saturé pendant deux heures, donc les gens vont visiter ailleurs, ils reviennent un peu plus tard», poursuit-il. Chaque année, les 1 200 habitants doivent vivre avec un million de touristes.
francetvinfo