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Bourse Entreprise

En attendant « une hausse record des actions en 2024 », la Bourse de Paris manque de catalyseurs


Publié le 21 novembre 2023 à 17h47Mis à jour le 21 novembre 2023 à 18h39

Encore une séance très calme aujourd’hui à la Bourse de Paris, après celle d’hier, à l’approche des vacances de Thanksgiving, durant lesquelles les marchés financiers, actions et obligations américaines seront fermés jeudi et n’ouvriront qu’une demi-séance vendredi lors du Black Friday. La perspective d’une semaine plus courte à Wall Street, la bourse la plus importante au monde, et l’absence attendue du marché américain des taux d’intérêt, ne sont pas loin d’être les seuls éléments qui attirent réellement l’attention des marchés boursiers en ce moment. (surtout depuis la publication la semaine dernière des derniers indices des prix à la production et à la consommation aux Etats-Unis, qui montrent un ralentissement de l’inflation plus marqué que prévu, laissant espérer que la Réserve fédérale en ait fini avec la hausse des taux), n’incitent pas les investisseurs à prendre des risques. .

Les catalyseurs s’épuisent à la fin de l’année et les participants se raréfient à mesure que les hedge funds et les banques commencent à clôturer leurs portefeuilles de négociation. Ils sont désormais occupés à rendre compte des performances de 2023 et à se réunir pour présenter les perspectives pour 2024. Bank of America présentera sa vision lundi 27 novembre prochain. En guise d’apéritif, la banque américaine a indiqué aujourd’hui dans son invitation qu’elle reste « optimiste quant aux actions pour diverses raisons, non pas parce que(elle) attendez(a) que la Fed commencera à baisser les taux l’année prochaine. » prédit-elle « une hausse record des stocks en 2024 « Mais cet enthousiasme n’est pas largement partagé puisque, rien qu’en Europe, les gestionnaires d’actifs et stratèges interrogés par l’agence Reuters ne prévoient qu’une légère hausse du Stoxx 600 l’année prochaine (+4,4% par rapport aux 455 points actuels), soit 0,09% de moins. qu’hier).

Le Cac 40 a reculé de 0,24% ce mardi, pour clôturer à 7.229,45 points, dans un volume d’affaires très faible de 2.100 millions d’euros. Les milliards d’euros de transactions, qui cette année sont normalement atteints vers 15h00 (contre midi en moyenne les années précédentes), n’étaient connus aujourd’hui qu’à 17h00. Cela signifie que les marchés sont calmes. A Wall Street, le S&P 500 a chuté de 0,35%. Nvidia, qui publiera ses comptes du troisième trimestre après la clôture des marchés américains, chute d’un peu plus de 1% après avoir atteint de nouveaux records hier.

Les investisseurs limitent également leurs initiatives en attendant la publication, cet après-midi, à 20 heures, du dernier rapport complet de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FED), qui s’est conclue par le maintien des taux officiels américains dans une fourchette. de 5,25 à 5,5 %. Un nouveau statu quo est attendu en décembre, selon l’outil FedWatch du Chicago Mercantile Exchange, le marché sur lequel se négocient les contrats à terme sur les fonds fédéraux. Et, sur la base de ces positions, le CME calcule des probabilités implicites qui pointent vers une première baisse des taux en mai (probabilité de 61,7%).

« Bla bla bla »

Du côté de la zone euro, les acteurs du marché des swaps de taux d’intérêt tablent, selon les calculs de Bloomberg, sur une baisse des taux en juin. « Pour aller plus loin, la Bourse veut maintenant entendre des banques centrales que les premières baisses de taux sont possibles »Denis Lantoine, rédacteur en chef du site Investir, l’a expliqué hier lors d’un entretien avec les lecteurs.

« Pourquoi la BCE ne baisse-t-elle pas ses taux ? », demande rhétoriquement l’économiste en chef de la banque privée Oddo BHF, Bruno Cavalier. « A cette question, nous connaissons les réponses habituelles de la BCE : il y a toujours des risques du côté du pétrole ou des salaires, blablabla, l’inflation sous-jacente est trop élevée, blablabla, le dernier kilomètre de la désinflation sera le plus difficile à franchir, blablabla. La BCE regrette de ne pas avoir prévu le choc inflationniste de 2022 et d’avoir réagi tardivement. Désormais, semblant douter de ses projections ou de ses modèles, elle accorde un poids disproportionné aux indicateurs retardés du cycle. Cela conduit à réduire les risques baissiers qui pèsent sur l’inflation et l’activité et à maintenir une politique monétaire trop restrictive. La BCE aurait désormais bien plus de raisons de baisser ses taux que la Réserve fédérale. »

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a déclaré qu’il était encore trop tôt pour crier victoire contre l’inflation. Il s’est exprimé à partir de 17 heures lors d’un événement organisé à Berlin par le ministère allemand des Finances sur le thème « L’inflation tue la démocratie ». « Nous sommes confrontés à un choc inflationniste important et en réponse à ce choc, nous avons procédé à un ajustement politique important »elle a dit. « Les effets de cet ajustement se font de plus en plus sentir et les pressions inflationnistes diminuent. (…) Mais il reste encore du chemin à parcourir. (…) Notre politique monétaire est dans une phase où nous devons être attentifs aux différentes forces qui affectent l’inflation. »

Ce matin, Gediminas Simkus, membre lituanien du conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré que les investisseurs s’emballaient trop en spéculant sur une baisse des taux de la zone euro l’année prochaine. « Il est très important de remettre le génie dans la bouteille et de la sceller solidement, donc les attentes selon lesquelles nous aurons des baisses de taux dans quelques mois sont, à mon avis, trop optimistes. »a-t-il déclaré aux journalistes en marge d’une conférence sur l’immobilier à Vilnius.


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