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La plaignante, qui traversait des difficultés personnelles liées au jeu, a expliqué qu’elle avait inventé les faits. Elle sera jugée en avril 2024 pour des faits de « fausses allégations » et « abus de confiance ».
Le Figaro Marseille
Un mensonge aux conséquences graves. Lundi, une femme de 47 ans, résidant à Six-Fours-les-Plages, a été déférée devant le parquet de Toulon pour des faits de «Fausses plaintes conduisant à des enquêtes inutiles.« et D' »abus de confiance« . L’accusé, jusqu’ici plaignant, avait auparavant été placé en garde à vue pour « fausse déclaration d’un faux crime», après avoir signalé à la police qu’il avait été victime d’une agression antisémite.
Le 9 novembre, cette femme a déclaré à la police qu’un homme l’avait suivie chez elle la veille et l’avait menacée. Lors de son entretien avec les enquêteurs du commissariat de Sanary-sur-Mer, la femme a indiqué avoir été agressée par un individu menaçant qui l’aurait appelée « sale juif» avant de saccager sa maison et de s’enfuir avec 800 euros en liquide.
« Dépenses imprudentes » dans un casino
Une enquête a été rapidement ouverte et confiée aux services de police judiciaire de Toulon. Profitant de diverses bandes de vidéosurveillance, les enquêteurs ont découvert que cette attaque était en réalité imaginaire. Le plaignant a été placé en garde à vue et a rapidement reconnu avoir fabriqué les faits, étant victime de difficultés financières liées à son addiction au jeu. Le parquet de Toulon précise que les investigations ont permis d’établir les faits « abus de confiance » après « dépenses imprudentes » dans un casino.
Le parquet de Toulon a indiqué que l’accusé sera jugé le 15 avril 2024 pour les faits qui lui sont reprochés. En attendant le prononcé de sa peine, elle a été placée sous contrôle judiciaire avec obligation de diligence et interdiction de fréquenter les établissements de jeux de hasard. Il risque jusqu’à six mois de prison pour dénonciation d’un crime imaginaire, et jusqu’à cinq ans de prison pour actes d’abus de confiance.
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