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Nouvelles locales

Covid. Une plateforme pour documenter les troubles menstruels post-vaccinaux

En avril, 58 millions d’injections avaient été faites chez des femmes avec le vaccin Pfizer, et 12 millions avec celui de Moderna. Depuis le début de cette campagne de vaccination en France, les centres régionaux de pharmacovigilance ont recensé 9 381 déclarations de troubles du cycle déclarées avec le premier vaccin, et 1 557 avec le second. Des premiers chiffres, dont l’ampleur est inquiétante, qui ont alerté les représentants des associations de patients et les professionnels de santé.

9 381 déclarations de troubles du cycle ont été rapportées suite au premier vaccin.

Depuis leur détection, ces troubles menstruels rapportés après vaccination avec un vaccin à ARNm (ceux de Pfizer et Moderna) font l’objet d’une surveillance attentive au niveau national et européen. Si, à ce jour, les symptômes rapportés restent le plus souvent « sans gravité » et se manifestent généralement soit par des saignements anormaux, soit par des règles tardives, l’agence insiste sur l’importance de ne pas les ignorer pour autant. « contribuer à renforcer la connaissance des risques et à améliorer la sécurité d’utilisation des vaccins ».

Antécédents gynécologiques obstétricaux

Ainsi, l’objectif de l’agence est de faire le point sur la situation sur les troubles menstruels déclarés après la vaccination. Toutes les femmes concernées sont invitées à faire une déclaration directement auprès des centres régionaux de pharmacovigilance ou sur le portail du ministère de la santé (signalement.social-sante.gouv.fr), en fournissant « les informations les plus détaillées possibles dans le formulaire de déclaration ».

Des éléments les plus élémentaires, comme le poids et la taille, aux plus personnels, comme les antécédents gynécologiques et obstétricaux (maladies gynécologiques, chirurgies, grossesses, etc.), la contraception ou les cycles menstruels, les informations recueillies permettront de recouper et de détailler une analyse. , tout en respectant l’anonymat des déclarants.

La précision contribue évidemment à la volonté des autorités sanitaires d’établir clairement un lien de cause à effet, ce qui pourrait ouvrir la porte à la reconnaissance de ces troubles par les organismes de sécurité sociale.

stress ou réactogénicité : les deux hypothèses

Si, à ce jour, les données disponibles ne permettent pas de décrire le mécanisme de survenue de ces troubles, l’Agence du médicament a mis plusieurs hypothèses sur la table. Il évoque par exemple la réactogénicité (fièvre, maux de tête, nausées, etc.) provoquée par la vaccination qui pourrait, comme pour une infection, influencer les hormones impliquées dans le cycle menstruel.

Autre scénario possible : un stress important, provoqué par l’acte de vaccination, aurait perturbé l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien qui régule le bon déroulement du cycle menstruel. Face à cette montagne de questions, l’Agence du médicament a mis en ligne un guide d’aide à la déclaration (1) ainsi que des tutoriels à destination des patients et des professionnels de santé, mettant l’accent sur « l’importance de déclarer les troubles persistants ».

  • Le guide d’aide à la déclaration de pharmacovigilance
  • Un tutoriel pour les patients
  • Un tuto pour les professionnels de santé

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