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Nouvelles locales

Contre-offensive ukrainienne dans le sud, « violents combats » autour de Kherson


MYKOLAIV | « De violents combats » se déroulent mardi dans le sud de l’Ukraine, où les troupes de Kyiv ont lancé une contre-offensive, espérant reprendre la ville de Kherson aux Russes.

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« De puissantes explosions ont eu lieu toute la journée (lundi) et toute la nuit dans la région de Kherson. De violents combats se déroulent sur presque tout le territoire de la région », a déclaré la présidence ukrainienne lors de son briefing du matin.

« Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions », a-t-elle poursuivi, affirmant avoir détruit « un certain nombre de dépôts de munitions » et « tous les principaux ponts » permettant aux véhicules de traverser le Dniepr, afin de couper l’approvisionnement de l’armée russe. de Crimée annexée par Moscou en 2014.


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Selon une note du MoD britannique, « la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectif et doivent compter sur un approvisionnement fragile par ferry et ponts flottants ».

La contre-attaque ukrainienne vise essentiellement à reprendre Kherson – une ville de 280 000 habitants avant le conflit – prise par les Russes dès le début de la guerre le 24 février, selon des responsables locaux.

Le député Sergueï Khlan a parlé à la télévision ukrainienne de « puissantes attaques d’artillerie contre des positions ennemies (…) sur tout le territoire de la région occupée de Kherson ».

Attaque

La Russie a pour sa part affirmé avoir repoussé les « tentatives d’offensive » ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine.

« Dans la journée (…) les troupes ukrainiennes ont tenté une offensive dans trois directions, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson », a déclaré le ministère russe de la Défense, ajoutant qu’elle avait « lamentablement échoué » et annonçant « de lourdes pertes ukrainiennes ».

Selon le commandement « sud » de l’armée ukrainienne, les Russes ont bombardé lundi Mikolaiv avec 16 missiles anti-aériens S-300 qui ont causé des dégâts « importants », notamment à des immeubles résidentiels. Deux civils ont été tués et 24 blessés, selon cette source.

Cette information était invérifiable de sources indépendantes.

« L’Ukraine reprend ce qui lui appartient et finira par tout reprendre – les régions de Kharkiv, Lougansk, Donetsk, Zaporijia, Kherson, la Crimée, les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov ( …) , a martelé lundi soir dans son message quotidien le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les bombardements russes n’ont pas non plus cessé sur la ligne de front qui s’étend du nord au sud.

Dans le centre de Kharkiv (nord-est), deuxième ville d’Ukraine, au moins cinq personnes ont été tuées dans des bombardements russes, ont annoncé mardi le maire et le gouverneur régional.

Risque nucléaire

Le gouverneur de la région de Zaporijia (sud) Oleksandre Staroukh a annoncé mardi à l’aube que la Russie avait lancé une attaque aux missiles contre la ville éponyme. Il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts importants, selon la même source.

C’est dans cette région que des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sont attendus pour inspecter la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, occupée depuis début mars par les Russes et au centre de toutes les tensions.

L’organisme onusien a envoyé une mission, dirigée par son directeur général Rafael Grossi, à Zaporijjia, pour visiter les installations « plus tard cette semaine ».

M. Grossi réclamait depuis plusieurs mois de pouvoir s’y rendre, avertissant du « risque réel de catastrophe nucléaire » après une série d’attentats dont les deux belligérants se tenaient mutuellement responsables.

Accusée par Kyiv d’avoir positionné des pièces d’artillerie sur le site de la centrale, la Russie a dit mardi « espérer que cette mission ait lieu », par la voix du porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. « Nous l’attendons », a-t-il ajouté.

L’opérateur ukrainien Energoatom a néanmoins affirmé que les militaires russes « faisaient pression sur le personnel de la centrale pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l’occupant ».

Par ailleurs, les autorités ukrainiennes préparaient la rentrée prévue jeudi. A Kyiv, 132 000 enfants sont attendus en classe le 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko.

Contre-offensive ukrainienne dans le sud, « violents combats » autour de Kherson

Par ailleurs, à l’approche de l’automne, un pas supplémentaire vers l’assèchement des flux de gaz russe vers la France a été franchi mardi avec l’annonce par le groupe Engie d’une nouvelle réduction des livraisons du géant Gazprom.

Les livraisons de gaz russe à l’énergéticien français Engie avaient déjà chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh (térawattheure) par mois.

De son côté, l’Allemagne est « en meilleure position » pour contrer la menace du gaz russe, a déclaré le chancelier Olaf Scholz.

Pendant ce temps, un navire affrété par l’ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien à destination de l’Éthiopie, où des millions de personnes meurent de faim, est arrivé mardi au port de Djibouti, a indiqué le Programme alimentaire mondial (PAM).



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