comment les commerçants se préparent à fermer leurs magasins plus tôt

La mairie de Paris déploie son plan de sobriété énergétique. Avant de s’attaquer à l’extinction des panneaux publicitaires lumineux, à partir du 1er décembre, la ville demande aux commerces et bureaux de faire un effort, en éteignant lumières et écrans dès la fin de leur activité. Europe 1 s’est rendue rue du Commerce, dans le 15e arrondissement de Paris, où les commerçants n’ont pas encore tous intégré les nouvelles règles.

Comme Pauline, vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter féminin. « Franchement, je n’étais pas au courant, tu m’apprends », avoue-t-elle au micro d’Europe 1.

Tout n’est pas encore prêt

Quelques mètres plus loin, dans un autre magasin, Anabelle récupère la robe d’une cliente. La vendeuse sait que son employeur respectera les nouvelles règles, mais elle avoue que tout n’est pas encore prêt. « Une entreprise doit venir modifier la programmation du panneau électrique pour que la fenêtre s’éteigne dès qu’elle se ferme », explique-t-elle.

D’autres marques dimmaient leur éclairage depuis longtemps. C’est ce que dit Cristina, vendeuse dans un magasin de chaussures. « Avant, on avait une minuterie qui programmait l’extinction de l’enseigne et des vitrines à 22h. Pendant quelques mois, on est passé à 19h, l’heure à laquelle on fermait le magasin », affirme la vendeuse.

Verbalisations, voire sanctions administratives

Pour Romain, pas question de prendre la sobriété énergétique à la légère. D’autant plus qu’il travaille pour une marque de vêtements éco-responsable Faguo, qui fabrique des produits à partir de matériaux recyclés. « Il faut montrer l’exemple : dès qu’on ferme, on éteint tout : la lumière de la vitrine, l’enseigne, les ordinateurs… », énumère-t-il.

En réalité, les commerçants n’ont pas le choix. La municipalité parisienne a prévenu : ceux qui ne jouent pas le jeu s’exposent à des verbalisations, voire à des sanctions administratives.