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Nouvelles

comment attirer les enseignants vers des zones moins attractives ?


Gauthier Delomez
modifié en

09:09, 02 juin 2022

L’essayiste Hakim El Karoui, membre de l’Institut Montaigne, a dévoilé en exclusivité dans « Europe Matin » jeudi son reportage sur les « quartiers pauvres ». Parmi les sujets abordés, la question centrale de l’éducation et l’arrivée des enseignants dans ces zones jugées difficiles.

INTERVIEW

Peu d’enseignants veulent travailler dans les quartiers populaires par peur de vivre sous la menace de violences ou d’insultes. Dans le rapport de l’Institut Montaigne sur les « quartiers pauvres », l’essayiste Hakim El Karoui évoque le sujet et l’aborde au micro de Sonia Mabrouk jeudi en Europe Matin. L’auteur a d’abord pointé une situation « paradoxale » dans l’Education nationale. « Qui va enseigner ? Ce sont les plus jeunes et les moins formés qui vont affronter les élèves les plus compliqués. Ce n’est pas normal », a-t-il relevé, comparant cette situation à celle vécue par les forces de l’ordre.

Choisir des professeurs « qui veulent changer le monde »

Soulignant les primes que reçoivent ces jeunes enseignants, qui se sont développées au cours des cinq dernières années, Hakim El Karoui a tout de même estimé qu’elles n’étaient pas suffisantes. De plus, il faut choisir des professeurs qui ont la motivation pour exercer dans ces quartiers populaires. « Pour aller dans ces quartiers, il faut être un hussard noir de la République. Il faut y croire, il faut le vouloir, il faut être prêt à y rester, à vouloir changer le monde. cette foi. chevillée au corps », a-t-il déclaré sur Europe 1.

« Pour cela, il faut savoir les choisir, les retenir », a ajouté l’essayiste. « Les chefs d’établissements ont besoin de liberté pour organiser leur équipe car aujourd’hui, on a très souvent des enseignants qui arrivent sur place, ne veulent pas, qui partent au plus vite et qui habitent le plus loin possible. deux ans, ils ne sont plus là », a-t-il rapporté jeudi sur Europe 1. « Ce qu’il faut aussi dans ces quartiers, ce sont des adultes, des enseignants, des travailleurs sociaux, des acteurs du monde sportif. Malheureusement, il n’y en a pas assez », a-t-il regretté.

europe1 Fr

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