colère de la rue

Publié
Durée de la vidéo : 2 min.
Article écrit par

La polémique après le passage forcé du gouvernement sur la réforme des retraites se poursuit. En attendant l’étape des motions de censure à l’Assemblée lundi, c’est dans la rue que la colère s’exprime, avec à la clé des scènes de violence à Lyon et Bordeaux.
Une mairie, symbole républicain, attaquée. Vendredi soir 17 mars, dans le 4e de Lyon (Rhône), des manifestants ont mis le feu à des poubelles, lapidé la porte d’entrée, et ont même réussi à pénétrer à l’intérieur. Les forces de l’ordre interviennent, parfois de façon musclée. Plusieurs personnes sont arrêtées. Mais samedi matin, le constat est sans appel : vitres brisées, bureaux saccagés.
Certains campent devant les bureaux de leur adjoint
Quarante-huit heures après avoir utilisé 49.3, voici le mot d’ordre du jour : «Nous ne le laisserons pas aller« . Un samedi de mobilisation en ordre dispersé, avec des actions éclair, de la gare de Montpellier (Hérault) à Châtelet-les-Halles, dans le centre de Paris. Certains entrent dans le centre commercial et les quais du RER. D’autres choisissent de camper devant des bureaux de leur adjoint, comme dans l’Aisne, pour dénoncer ce qu’ils appellent la censure.Samedi soir dans le sud de Paris, des manifestants se regroupent à nouveau pour continuer à protester contre la réforme des retraites.
francetvinfo