Ce que préconise le rapport choc de RTE pour sortir des énergies fossiles

Alors que les nouveaux réacteurs nucléaires français ne devraient être mis en service qu’à partir de 2035, les délais de développement plus courts de l’éolien et du photovoltaïque permettraient de doter le pays de capacités de production supplémentaires avant 2030. Bob Pool/Bob – stock.adobe.com
EXCLUSIF – Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, parle d' »une course contre la montre pour répondre aux défis climatiques et géopolitiques ».
La flambée des prix à la pompe le rappelle aux Français d’aujourd’hui : dépendre des énergies fossiles importées de l’étranger est problématique pour un pays. Cette contrainte, ainsi que celle du défi du changement climatique, est désormais bien présente dans tous les esprits, à l’heure de la préparation, par l’État, de la Stratégie française de l’énergie et du climat (Sfec). Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, c’est tout le paysage énergétique qui a été bouleversé. Dans ce contexte, la publication du nouveau « bilan prévisionnel » du gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) alimente le débat. Le sous-titre de cette édition est éloquent : « 2023-2035 : premier pas vers la neutralité carbone ». «C’est une course contre la montre pour répondre aux défis climatiques et géopolitiques», résume Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.
RTE plante immédiatement le décor. La question n’est plus de savoir quelle part reviendra au nucléaire et celle des énergies renouvelables…
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