Batterie électrique : Hydro-Québec a signé une entente de 8 M$ US avec l’armée américaine

Hydro-Québec a dépensé des millions de dollars sur plusieurs années pour développer deux brevets stratégiques sur les matériaux cathodiques avec le laboratoire de recherche de l’armée américaine.
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Au cours des dernières années, le Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie (CEETSE) d’Hydro-Québec a travaillé en étroite collaboration avec le United States Army Research Laboratory (ARL).
«Nous avons signé un accord unique avec ARL, qui était en vigueur de 2016-02 à 2020-02 (puis prolongé jusqu’en novembre 2020). Le contrat valait 8 millions de dollars américains. Chacune des parties (CEETSE et ARL) était responsable de 50% des coûts », a confirmé le Enregistrer Caroline Des Rosiers, conseillère en communications stratégiques pour Hydro-Québec.
« L’accord a permis le dépôt de deux brevets pour de nouveaux matériaux cathodiques. Ces nouveaux matériaux sont actuellement en cours d’évaluation pour une utilisation dans les technologies en cours de développement au CEETSE », a-t-elle ajouté.
C’est en juin 2018 qu’Hydro-Québec et le laboratoire de l’armée américaine ont fait une percée avec une cathode pour batteries lithium-ion incorporant de nouveaux matériaux.
A l’époque, on parlait même d’une « première mondiale ».
Partenariats
Outre l’armée américaine, le centre d’Hydro-Québec a des partenariats avec NanoBio Lab, Nouveau Monde Graphite et le Lawrence Berkeley National Laboratory.
Lundi dernier, Le journal a révélé qu’Hydro-Québec avait signé une entente en 2018 avec une firme liée à l’armée chinoise, mais que le projet avait finalement échoué faute de financement.
Des experts s’étaient demandé pourquoi Hydro avait signé un tel partenariat avec Pékin.
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