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Nouvelles du Canada

Augmentation de la demande pour les services de la Maison du Compagnon de La Sarre

La Maison du Compagnon de La Sarre poursuit sa campagne de financement pour agrandir ses espaces et offrir davantage de services à sa clientèle grandissante.

L’organisme souhaite construire un nouveau bâtiment au coût de 1,5 million de dollars, dont près du tiers provient de la campagne de financement.

Jusqu’à présent, l’organisme qui vient en aide à la population vulnérable a réussi à récolter 330 000 $ sur un objectif de 450 000 $.

Nous souhaitons élargir nos services pour proposer des appartements. Nous souhaitons également disposer de locaux adéquats pour la soupe populaire, car il manque énormément de places pour ces gens qui affluent de plus en plus. Nous souhaitons également proposer des pauses chaleureuses et des pauses coolrésume Josyane Michaud, la directrice clinique de l’organisme qui espère recevoir ses clients dans les nouveaux locaux d’ici un an.

Les chiffres du sans-abrisme sous-estimés ?

Selon de récentes données gouvernementales, l’Abitibi-Témiscamingue compte 150 personnes en situation d’itinérance visible.

Un chiffre qui ne surprend pas Josyane Michaud, mais qui estime que les données ne correspondent pas à la réalité.

Sommes-nous surpris ? Pas vraiment. Nous sommes peut-être surpris dans le sens où nous nous attendions à beaucoup plus que cela. Car en réalité, cela fait bien plus de 157 personnes.

La responsable affirme que les demandes de services continuent d’affluer. Elle explique que les chiffres sont sous-estimés puisqu’il s’agit du portrait d’une journée qui ne prend pas particulièrement en compte l’itinérance cachée. Au fond, nous voyons la situation empirer depuis des années, elle explique.

Notre service, il n’y a pas beaucoup d’accalmies, il y a toujours de la demande. Nous n’avons jamais vraiment de place disponible pour le momentmentionne le manager dans une interview à l’émission Ça vaut le détour.

Elle ajoute au passage que la hausse des loyers et la rareté des logements contribuent à aggraver le sans-abrisme.

Nous avons une clientèle que nous avons de la difficulté à réorienter présentement en raison de l’augmentation des logements et nous savons qu’il n’y en a plus et que ceux disponibles sont beaucoup trop élevés.souligne Josyane Michaud.

Nous avons donc des personnes qui restent à notre service, qui sont là depuis quelques temps, que nous ne parvenons pas à (réorienter), ces personnes ne laissent pas beaucoup de place à d’autres demandes que nous pourrions éventuellement accepter.elle dit.

L’année dernière, son organisation a offert 1 608 nuitées et aidé 59 personnes qui ont eu recours à ses services.

Elle a également remarqué que le visage de l’itinérance change. Nous constatons de plus en plus de sans-abri économique et de plus en plus de familles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Nous proposons également la soupe populaire depuis plusieurs années, ce service est très demandé, en augmentation, c’est très préoccupantdit le gérant.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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