Après son sketch sur Netanyahu, Guillaume Meurice comparaît devant la PJ parisienne
« C’est l’histoire d’un gars… qui fait des blagues en 2023 », a tweeté ce mardi l’humoriste Guillaume Meurice, accompagné d’une photo de sa convocation depuis la PJ parisienne. Le chroniqueur a été entendu dans la matinée par la Brigade de répression des atteintes aux personnes (BRDP) dans le cadre d’une audition libre, a-t-il appris. 20 minutes. En cause : sa chronique du 29 octobre sur Benyamin Netanyahu.
Dans l’émission « Le grand Dimanche soir » de France Inter, Guillaume Meurice a proposé une idée de « costume effrayant » pour Halloween : un « costume de Nétanyahou » – le premier ministre israélien – « une sorte de nazi mais sans prépuce ».
Il n’y a pas de citation à comparaître
La chronique a rapidement déclenché une vive polémique qui a valu à l’humoriste un avertissement de la direction de Radio France, qu’il compte contester en justice. Arcom, le policier de l’audiovisuel, a également été contacté par le Sénat concernant cette séquence.
L’humoriste, qui a refusé de s’excuser, a fait l’objet de nombreuses menaces de mort. « Je pratique l’humour, la caricature, la satire politique et la démesure en fait partie », argumente Guillaume Meurice dans Le monde. Pour moi, la limite, c’est la loi. » L’humoriste n’est pas sorti de son audience avec une citation à comparaître.
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