

« L’enquête révélera si ce sont ces personnes qui ont perpétré ce crime odieux. » Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé mardi 21 novembre l’arrestation de sept personnes. « autour de Toulouse » dans le cadre de l’enquête ouverte après le décès, samedi soir, de Thomas, lycéen de 16 ans, à Crépol (Drôme) lors d’une fête communautaire.
Gérald Darmanin, qui s’exprimait lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, a souligné que ces questions avaient eu lieu mardi après « soixante-dix publics » effectuée par la gendarmerie.
Selon les informations communiquées par le parquet, tout a commencé dans la nuit de samedi à dimanche après l’émergence d’une dizaine de jeunes qui tentaient de pénétrer dans la salle communale de Crépol où se tenait un bal d’invitation. L’un d’eux a poignardé un agent de sécurité qui tentait de le bloquer, les participants inscrits à la soirée sont intervenus pour le soutenir et une bagarre a éclaté à l’extérieur du bâtiment.
Gravement blessé par un coup de couteau, le jeune Thomas est décédé alors que les secours l’emmenaient à l’hôpital de Lyon.
« Une violence assez incroyable »
Outre ce décès, les violences ont fait huit blessés, dont deux jeunes de 28 et 23 ans hospitalisés en état d’urgence absolue. Son pronostic vital n’est plus menacé, selon une source proche du dossier à l’Agence France-Presse (AFP).
Le porte-parole de la gendarmerie nationale a décrit mardi matin un « un combat d’une violence assez incroyable pour une ville de cinq cents habitants »refusant d’utiliser le terme « bagarre » utilisé par le parquet de Valence pour décrire les événements. « Un combat, c’est deux groupes de jeunes qui ont décidé de se rencontrer et de s’affronter, ici on n’est pas dans cette configuration »dit-elle.
« Ce n’était pas un combat mais une attaque : ils sont venus en voulant tuer », a indiqué Josette Place, membre retraitée du comité des fêtes contactée mardi par l’AFP. Selon elle, les jeunes responsables des violences sont arrivés par groupes en fin d’après-midi à la mairie. « avec des blocs de ciment et des couteaux ». « Ils ne sont pas venus pour s’amuser, heureusement que les agents de sécurité étaient là. »assure qui dit « traumatisé » par les événements.
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