Le propriétaire de la maison a pris la parole après la destruction de la dalle de béton de sa résidence secondaire du Haut-Vernet.
En début de semaine, l’enquête sur la disparition d’Emile a de nouveau conduit les gendarmes au hameau du Haut-Vernet. Plus précisément vers une maison du hameau située à quelques centaines de mètres de la maison des grands-parents du petit garçon disparu.
« J’aurais accepté sans hésiter »
Dans cette propriété, les enquêteurs ont procédé lundi, à l’aide de marteaux-piqueurs, à la destruction d’une grande dalle de béton, installée lors de travaux réalisés par une entreprise de construction cet été.
Enquêtes complémentaires réalisées en présence du propriétaire des lieux. « S’il avait fallu raser ma maison pour retrouver la trace d’Emile, j’aurais accepté sans hésiter », rapporte-t-il à Parisien.
L’homme, propriétaire de la maison depuis le printemps, a assuré au quotidien ne connaître « ni de près ni de loin » la famille de l’enfant. Il n’était pas présent dans le Haut-Vernet le jour de la disparition d’Emile.
Des ouvriers effectuaient néanmoins des travaux de maçonnerie sur la propriété le 8 juillet, rapporte Le Parisien.
Anomalie sur la dalle
Peu après la disparition du petit garçon, les sonars ont détecté une anomalie sur cette dalle. Les enquêteurs ont ensuite procédé à la destruction d’une partie du béton pour lever tout doute.
Mais en début de semaine, de nouvelles investigations ont été menées en vain. Mardi, vers 17 heures, le procureur de la République d’Aix-en-Provence a annoncé que les perquisitions n’avaient rien donné.
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