Air France prévoit de supprimer 149 postes au sol en court-courrier

Air France a proposé un accord aux syndicats de la compagnie pour supprimer 149 postes au sol en court-courrier à Orly et dans les aéroports de province, notamment à Marseille et Strasbourg, par une rupture conventionnelle collective. Selon la direction, il y aurait un sureffectif de 89 postes parmi les employés au sol.
Air France a proposé un accord aux syndicats de la compagnie pour supprimer 149 postes au sol en court-courrier à Orly et dans les aéroports de province par le biais d’une rupture contractuelle collective (RCC), a-t-on appris mercredi de sources syndicales. La compagnie aérienne poursuit son plan de transformation initié par son PDG Ben Smith à l’été 2020 et qui prévoit la suppression de 7 580 postes d’ici fin 2022 (dont 1 020 dans la compagnie régionale Hop !).
29 suppressions de postes à Orly
Alors que 97% du plan de départs volontaires (PDV) a été réalisé selon Air France, un sureffectif de 89 postes a été recensé parmi les salariés au sol. Pour éviter le recours à un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et les licenciements forcés, la direction a choisi de proposer un RCC, qui ouvre des droits à la formation ou à la création d’entreprise pour les salariés qui souhaitent quitter l’entreprise avec un projet de reconversion professionnelle.
« Air France confirme être entrée en négociation avec les organisations représentatives du personnel au sol », a simplement confirmé la compagnie aérienne, indiquant qu’elle ne souhaitait pas commenter la négociation en cours. Il ouvre ainsi la voie à 149 départs car « la direction a prévu une gestion prévisionnelle de l’emploi avec plus de 300 salariés excédentaires sur le court-courrier en 2024 », a indiqué une source syndicale.
Le RCC prévoit notamment 29 suppressions de postes à Orly, 26 à l’aéroport de Marseille ou encore 20 à l’aéroport de Strasbourg, selon un document interne consulté par l’AFP. Le plan de transformation d’Air France prévoit de réduire la voilure en court-courrier (Orly plus escales en province) afin de laisser le champ libre à Transavia, la filiale low-cost d’Air France-KLM. Les syndicats de l’entreprise ont jusqu’à mardi prochain pour décider de signer ou non cet accord.
europe1 Fr