L’ancien ministre Damien Abad (Solidarité et personnes handicapées), objet d’une enquête du parquet de Paris pour tentative de viol, jugé lundi « préférable, face aux ignobles calomnies dont il est la cible », pouvoir » se défendre sans entraver l’action du gouvernement ».
« Je me défendrai sans relâche »
« Je me défendrai sans relâche jusqu’à ce que la justice confirme mon innocence », a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir du nouveau ministre, Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix-Rouge. « Je tiens à remercier chaleureusement le président de la République pour la confiance qu’il m’a témoignée depuis le début », a également déclaré Damien Abad, ajoutant qu’il avait « encore longuement discuté hier avec lui ».
« Il semblait préférable face aux ignobles calomnies dont je suis la cible, orchestrées dans un calendrier bien choisi, que je puisse me défendre sans entraver l’action du gouvernement », a-t-il déclaré lors d’une allocution, assurant de partir le ministère « à grand regret ».
« Une injustice faite à un est une menace pour tous »
« Je lutterai contre ce mouvement funeste qui relègue la présomption d’innocence au rang de vieilleries sans importance et qui fait de la calomnie une arme politique redoutable aux mains d’esprits malveillants », a-t-il assuré. « Chacun devrait mesurer l’incroyable violence pour un être humain, une famille, des proches, des pratiques aussi savamment orchestrées et trop souvent sans discernement médiatique », a déclaré l’ancien ministre.
« Comme dit Montesquieu, ‘une injustice faite à un est une menace pour tous' », a-t-il conclu.
L’exécutif faisait face à une pression croissante pour limoger du gouvernement Damien Abad, issu des rangs de LR et faisant l’objet d’une enquête du parquet de Paris après la plainte d’une femme pour des faits remontant au premier semestre 2010 et un troisième témoignage contre lui lundi matin sur BFMTV
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