Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles du Canada

A la découverte de la lutte nordique, ce nouveau sport venu de Sibérie


La majorité d’entre eux vivent à Calgary et s’entraînent au gymnase L’avantage de la forceloin des yeux du centre-ville.

Entourés d’appareils de musculation, ils s’affrontent un contre un, assis face à face, les pieds appuyés sur une planche centrale et tenant chacun un morceau de bois.

Au signal de l’arbitre, chaque adversaire tire le plus fort possible pour déstabiliser l’autre. Le premier à laisser tomber le morceau de bois, à décoller ses pieds ou à toucher le sol avec ses genoux, perd la partie.

C’est un sport traditionnel de la culture nomade Yakoute qui vient de la République de Sakha en Sibérie et que seuls les initiés connaissent en Occident.

L’Albertain Andrew Bolinger, ingénieur électricien de profession, espère populariser cette discipline qu’il a découverte en 2017.

Andrew Bolinger a terminé troisième lors d’une rencontre mondiale en Finlande fin 2021.

Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu

J’ai été invité à un championnat en Russie car j’étais connu pour avoir un dos très muscléexplique le vice-président de la Canadian Nordic Wrestling Association.

Je ne l’avais jamais fait auparavant. J’ai perdu, mais je suis immédiatement tombé amoureux de ce sport. C’est aussi une expérience culturelle à cause de tous les pays exotiques impliqués. Il y a des gens de Madagascar, de Corée du Sud, d’Inde ou de Pologne.

Sur la scène internationale, les Russes, les Pakistanais, les Hongrois et les Américains sont parmi les meilleurs dans ce sport de niche.

Force et esprit

La lutte nordique fait travailler tout le corps. Ses adeptes s’entraînent principalement en soulevant des poids et des barres.

Tout est question de forceassure Manraj Sing Sekhon, qui pratique depuis deux ans. C’est plus dynamique et amusant d’être devant une personne que d’être seul à soulever des poids sur une machine.

Cet ouvrier du bâtiment avoue que certains proches trouvent sa nouvelle passion stupide et dangereux. Le mental est très important. Si tu doutes, tu perdsajoute Manraj Sing Sekhon.

Les femmes sont encore rares dans cette discipline. Étudiante en psychologie de 26 ans à l’Université de Calgary, Courtney Hollihan fait partie des exceptions. Elle s’entraîne tous les samedis.

Il faut être stratégique et beaucoup s’entraîner pour gagner. Avec le temps, on développe des réflexes indispensables car un combat ne dure que quelques secondes.elle dit.

Courtney Hollihan, à gauche, pratique la lutte nordique le 11 mai 2022.

Courtney Hollihan, à gauche, a découvert le sport l’année dernière.

Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu

Sirop d’érable à titre indicatif

Courtney Hollihan a participé à un concours en Finlande en décembre où elle a pu rencontrer les stars de l’industrie, femmes féroces et très fortes.

J’ai apporté du sirop d’érable pour leur donner en échange de techniques, par exemple, pour gagner en tenant le bâton d’une certaine façonse souvient-elle.

Le gymnase Strength Edge à Calgary le 11 mai 2022.

Les adeptes de ce sport font beaucoup de musculation.

Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu

Selon Andrew Bolinger, qui a participé à cinq compétitions à l’étranger et douze au pays, le Canada ne compte qu’une cinquantaine de pratiquants, principalement en Alberta. Nous voulons développer ce sport dans l’est pour y organiser des événements.

Le grand rendez-vous mondial, que personne ne veut manquer, se tiendra en Russie en juin, mais les athlètes canadiens pourraient annuler leur voyage à cause de la guerre en Ukraine. La prochaine compétition au Canada aura lieu à Edmonton le 26 août.

canada-lapresse

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Bouton retour en haut de la page